La procédure d’adoption constitue une démarche laborieuse qui peut durer jusqu’à 4 ou 5 ans. En effet, plusieurs démarches sont nécessaires tout comme les multiples documents à fournir. Si cette procédure vous intéresse, on vous propose de découvrir à travers cet article les différentes démarches obligatoires en vue d’une adoption.
L’agrément d’adoption
Que ce soit pour une adoption simple, plénière, nationale ou internationale, la première demande pour l’obtention de l’agrément d’adoption est une démarche obligatoire. Dès le début, vous pouvez vous faire assister et trouver un cabinet d’avocat à Valenciennes. La demande sera adressée au président du Conseil général de votre département de résidence. Elle permet d’officialiser votre volonté d’adopter et de déclencher ainsi la procédure. Il est important d’expliquer vos motivations pour l’adoption. La procédure administrative commence lorsque les travailleurs sociaux vous contacteront. Vous allez rencontrer ces derniers à plusieurs reprises et également passer une visite médicale et avec un psychiatre. Ce qui aboutira à l’agrément en vue de l’adoption.
Agrément refusé : Que faire ?
En réalité, l’agrément n’est pas sélectif. Ainsi, il est rarement refusé. Lorsqu’il n’est pas accordé, c’est souvent à cause de véritables problèmes de santé. Par exemple, c’est fut le cas d’une personne ayant des problèmes de dos et voulant adopter une jeune enfant. Aussi, des recours sont possibles pour contester un refus d’agrément. En effet, le refus doit être motivé et ne pas se fonder sur des causes non reconnues par la loi comme l’âge, le fait d’être célibataire ou d’avoir déjà des enfants. Le plus souvent, les postulants qui font appel suite à un refus d’agrément obtiennent toujours gain de cause. Une fois que vous avez l’agrément, celui-ci sera valable 5 ans.
L’adoption nationale
Une fois l’agrément obtenu, les démarches pour l’adoption proprement dite peuvent commencer. Il faut savoir que l’adoption en France est plus difficile que l’adoption d’un enfant venant d’un pays étranger. En effet, le nombre de demandes d’adoption est plus élevé que le nombre d’enfants adoptables. Pour faire face aux difficultés procédurales, n’hésitez pas à vous faire soutenir par des associations. Le plus important est de ne jamais se décourager et de redoubler de patience. Après l’obtention de l’agrément, la mise en relation avec une enfant sera assurée par le Conseil Général de l’ASE. Les rencontres seront organisées sur une semaine pour un nouveau-né et sur 1 à 3 mois pour un enfant plus âgé. Des professionnels de l’ASE feront ensuite un suivi à domicile.
Des démarches particulières pour une adoption internationale
L’adoption internationale représente plus de 80 % des adoptions en France. En effet, de nombreux enfants venant de l’étranger sont adoptés par des familles françaises. Si vous souhaitez adopter à l’étranger, il faudra vous adresser à l’Agence française de l’adoption ou AFA. L’agence aura pour mission de vous informer sur la constitution du dossier, le traitement et le suivi des procédures d’adoption dans le cadre de la convention de La Haye. Il est également possible de vous adresser à des organismes autorisés pour l’adoption ou OAA, représentés par des personnes morales de droit privé. Ces organismes aident les adoptants à la préparation et tout le long du projet d’adoption.